• Lettre à Vous

    Lettre à Vous

     

    Vous, 

     

    De douces fièvres vous envahirai et vous donnerai tous les frissons. Pour vous me ferai belle. Tendre sera mon regard et douce ma voix. Au creux de mes bras, vous formulerez mille envies. Nous conjuguerons le verbe aimer au fil des jours, et, si du passé, l’amer nous évoquerons, c’est pour mieux savourer les caresses présentes.

     

    Si d’aventure le ciel s’assombrit, ensemble nous chercherons dans les nuages noirs, la lumière de demain.

     

    A quoi sert le bonheur s’il n’est partagé ? Les bras vides d’aimer n’étreignent que la haine, le chagrin et la solitude.

     

    Posez vos larmes au seuil de ma maison, brisez vos chaînes, oubliez la raison, rentrez vos griffes, vous n’en n’aurez nul besoin.

     

    Je ne suis pas un ange, je ne suis pas une fée. Suis ô combien perfectible, ô combien imparfaite.

     

    Mes mots peuvent faire sourire tant ils sont désuets. Ma vie est si simple et je me sens parfois si incongrûment heureuse. Il serait insolence d’afficher mon bonheur, si, égoïstement, je ne vous tendais pas  la main.

     

    Il n’est point besoin de souffrir pour écrire l’amour, mais sans doute faut il avoir souffert pour apprécier pleinement la vie. Pour connaître l’éphémère et mesurer le temps. Peut être faut il avoir pleuré pour goûter chaque instant, s’émerveiller de tout, s’émerveiller d’un rien. Pour se dire qu’il n’y a pas de « petits bonheurs » et chercher au-delà des maux, au de-là des mots ce qui fait de chacun des êtres uniques et différents. Et justement puiser dans ces différences la force de l’amour.

     

    Oui, je vous offrirai mes yeux, ma voix, des mots colorés, des bals, des coquelicots, des sourires et des rires. Mes bien modestes écrits et mon peu de talent.

     

    Je livrerai un combat de femme. Parce que femme je suis, et fière de l’être. Forte d’avoir donné la vie, et de la vôtre prendrai soin, pourvu que votre confiance, vous m’accordiez.

     

     

     

    Bien sincèrement et poétiquement vôtre.

     

     Dyane

     

    Tes mains, mes reins »

  • Commentaires

    5
    Mardi 21 Mars 2017 à 10:31

    ensemble

     

    4
    Samedi 2 Avril 2016 à 16:35

    bonne journée

    philippe

     

    3
    Mardi 29 Mars 2016 à 19:31

    mes meilleures pensées

    2
    Lundi 15 Février 2016 à 04:18

    On a souvent cette stupide impression d'avoir déjà tout écrit, tout lu, tout vécu, enlacé ou repoussé par ce sentiment qu'est l'amour, mais que nenni ! Ta poésie remet les pendules du cœur à l'heure, et même si les tours de cadran se ressemblent, le temps qui trotte s'arrête parfois sur des rencontres exceptionnelles qui font aimer vieillir en bonne compagnie.

      • Lundi 15 Février 2016 à 06:48

        Merci beaucoup pour votre passage au seuil de ma maison. Belle journée

        Dyane

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :